Rechercher dans ce blog

jeudi 27 septembre 2012

Le vrai échec de la Troïka …

Imbécile ou fait l’imbécile celui qui croit que la troïka allait résoudre tout ou même une grande partie de nos problèmes !   
Insécurité et anarchie, pauvreté et chômage, crise économique et croissance, islamisation et islamophobie, démocratie et élection…etc etc ..Un tsunami de problèmes qui s’aggravent de plus en plus avec le temps.  Soyons réaliste, aucun gouvernement au monde ne peut résoudre en 9 mois toute cette accumulation de situations complexes. Et je dirais même que ceux qui attestent de la fin de la légitimité le 23 octobre, tiennent un discours irresponsable. Le vrai échec de la Troika , c’est qu’elle n’a pas su assurer et rendre l’espoir au peuple. Quand on croit, a quelqu’un, ou quand on fait confiance a quelqu’un on devient patient. Et la Troika du fait de son amateurisme politique et du flou dans la gestion du pays,   n’a pas su ni pu nous rendre l’espoir et la confiance !    
Un homme d’état doit avant tout savoir (même hypocritement : Baj Bouje) rendre l’espoir au peuple !

mercredi 26 septembre 2012

Tunisie : Peut-on considérer le désespoir comme situation normale ?

Un gouvernement obsédée par le pouvoir dont les connaissances sont limitées en matière de bonne gouvernance et d’approche de management +
Une présidence (un peu zinzin) sans prérogatives +
Une assemblée constituante qui au lieu de s’occuper des vrais questions perd son temps à argumenter sur la protection du sacré ou la complémentarité entre les sexes +
Une opposition obsédée par le pouvoir, qui guette tout dysfonctionnement pour l’amplifier +
Une partie du peuple qui croit que la liberté veut dire anarchie .
Résultat : Le désespoir ! Un sentiment affreux qui ne cesse de gagner tous les tunisiens !
 Certains vont me dire : Tout cela est normal dans une situation postrévolutionnaire, oui mais peut-on considérer le désespoir comme situation normale ?

mardi 25 septembre 2012

Les deux impérissables soi-disant réformateurs de la politique tunisienne !

Le premier a 71 ans (Ghannouchi né en 1941), le deuxième en a 86 (Béji né en 1926).
 Voici nos deux leaders incontestés qui règnent sur ce qu’on appelle la «  nouvelle démocratie tunisienne ». Les deux prétendent vouloir instaurer l’alternance du pouvoir en Tunisie, pilier essentiel dans une démocratie !
Les questions qui se posent : Comment peut-on dire qu’on va lutter contre la présidence à vie lorsqu’on est soi-même impérissables en politique ? Lorsqu’on est soi-même témoins et acteurs de 50 ans de pouvoir à tète unique ?
Je crois qu’une démocratie est avant tout un état d’esprit, et sincèrement je ne crois pas que ces deux impérissables peuvent l’incarner ! Car comme dit Mendès France : « L’amour de la démocratie est avant tout un état d’esprit  ».

jeudi 20 septembre 2012

Tunisie : Le mythe de l’ennemi intérieur

Le Qatar (et donc les USA) finance t- il  el nahda ?  Nida Tounes est-il le nouveau RCD ? Est-ce que c’est El nahda qui manipule et commande les salafistes ?  Pourquoi Béji Caid Essebsi a rencontré Berlusconi et le prince el Walid ? Voilà quelques échantillons de questions autour desquelles les acteurs politiques aujourd’hui se basent pour s’entre-flinguer et dénoncer l’adversaire ! On voit se multiplier, s’empiler, se contredire ou se conjuguer un flot jamais tari d’interprétations nouvelles, et le  plus grave, c’est qu’on peut les croire, car le ressort sur lequel ces récits semblent jouer tient dans l’impression que chacun d’entre nous, ne peut se satisfaire de la réalité de certains événements.

On n’assiste plus à un débat classique entre adversaire politique, mais plus tôt a des politiciens qui  fonctionnent sur le mythe de l’ennemi intérieur. Pour la troika , tous ces adversaires sont des RCD et pour l’opposition la troïka et surtout el nahda sont des salafistes extrémistes. D’un coté un anti islamisme et de l’autre un anti Ben alisme !

 Résultat le dialogue est en panne, et le discours politique n’est plus pris au sérieux par le citoyen.

samedi 15 septembre 2012

Ambassade des states : Je dirais que c’est un point positif pour ceux qui détestent el Nahda !

Ambassade des states : Je dirais que c’est un point positif pour ceux qui détestent el Nahda !
D’un état gendarme à un état fantôme ! D’une élite brillante et laborieuse à une élite inexistante et détestée … L'autorité de l'Etat en Tunisie n’est plus qu’un mythe ! Les fautes, insuffisamment reconnues, que l’on s’efforce souvent de diluer dans des responsabilités collectives expliquent grandement les crises à répétition que nous vivons.
À force de louvoyer, de tergiverser, d’hésiter a cause de l’incompétence de ses membres, el nahda va finir par n’être l’ami de personne (a l'intérieur comme l'extérieur du pays)… et risque de perdre sur tous les tableaux