Rechercher dans ce blog

mardi 29 mai 2012

Le paradoxe salafiste en Tunisie : Quand le prisonnier devient bourreau !

Ils ont  la haine du présent, la nostalgie d’un âge d'or, la nostalgie du sacré, la censure des mœurs ! Leur souci commun est le refus du conformisme intellectuel, et la recherche de la pensée juste. Hier dans les prisons et les geôles, aujourd’hui libres !
Mais apparemment, libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour nous rendre moins libres! Libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour prendre leur revanche sur n’importe qui ! Libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour fabriquer des peurs collectives ainsi que la terreur sur une population toute entière. Finalement nos prisons nous ont fabriqué des bourreaux.
Quand un pays ou des groupes culturels sont soumis à des processus d'acculturation violents et répétitifs à travers leur histoire, deviennent un terreau propice à la fabrication des bourreaux. Une idéologie agit comme une acculturation violente, quand il n'y a plus aucun lien entre la culture d'origine et la culture nouvelle que l'on tente d'implanter. Bref  l’acculturation violente et répétée en Tunisie a  favorisé l'émergence d'êtres qui ne sont plus des humains, qui sont un pur fragment de négativité !
Le pire en ce moment c’est que ces bourreaux sont des enfants gâtés ! Jusqu’ou ? Jusqu’a quand ?

vendredi 25 mai 2012

Tunisie gouvernement : Parce qu’on a subi, on fait subir !!???

Le gouvernement a touché le fond de l'incompétence ! Malheureusement ce n’est pas parce qu’on est  propre qu’on peut résoudre les problèmes du pays !  Avoir connu les prisons de Ben Ali ne fait pas d’une personne ministre !   Le chef du gouvernement doit proposer une nouvelle équipe compétente et efficace ou rendre le tablier. Car être compétent ce n’est pas seulement avoir des diplômes, mais aussi et surtout l’expérience dans la pratique.  Le tunisien ne peut plus subir ce manque de charisme et de clarté dans le manœuvres de ce gouvernement. Ce gouvernement est devenu à l’image de « Bouchléka » une « Chléka » ! Et je ne généralise pas, mais c’est devenu flagrant !!!
 La confiance en soi ne remplace pas la compétence !

jeudi 24 mai 2012

L'altruisme et l'égoïsme du tunisien va l’amener a l’inconnu !

Cette tendance à s'occuper plutôt des autres que de soi-même et au même temps  cette disposition à ne se soucier que de son propre intérêt, même au détriment d'autrui font que le Tunisien est devenu un danger pour lui-même! L'incompréhension et le manque d’indulgence qui prédomine chez le tunisien témoigne du fossé qui s’est creusé entre le citoyen et les dirigeants et aussi entre les citoyens eux-mêmes.
On est arrivé au point de souhaiter l’échec pour l’autre, même si ça ne nous regarde pas ! Chacun chante sa chanson, mais au même temps l’autre l’intéresse. Un je t’aime moi non plus à l’échelle nationale !  Drôle de façon de pratiquer la démocratie ! C’est devenu caricaturale. Pour finir je dis : Un peu d’indulgence bon sang !!

mercredi 23 mai 2012

Le « Zmaqtal »: Arts martiaux made in salafistes tunisiens !

Le terme « Zmaqtal» est une contraction des mots arabes «Zaman» et «Qital», soit «temps» et «combat». Un soi disant art de combat inspiré du Silat malaisien et profondément enraciné dans les valeurs islamiques. Fondé par un certain Mohamed Moncef el Ouerghi qui a passé 17 années dans les geôles au temps de Ben Ali.
Maintenant je ne sais pas si je dois rire ou avoir pitié, mais décidément on aura tout vu avec les salafistes tunisiens !

mardi 22 mai 2012

Tunisie : Salafisme de prédication ou Salafisme djihadiste ?

La première tendance poursuit une stratégie de "ré-islamisation" des sociétés musulmanes à travers une prédication non violente et non directement politique. La deuxième au contraire poursuit une stratégie révolutionnaire violente qui vise à renverser les États des pays musulmans pour instaurer un État islamique par la force.
En Tunisie les deux tendances existent. On peut rencontrer un salafiste qui a un discours religieux prédicateur mais contre la violence, et aussi le salafiste djihadiste dangereux avec qui on ne peut pas discuter.
 La question est de savoir : De quelle coté de ces deux tendances la majorité des salafistes tunisiens se trouvent ? Aujourd'hui, le mouvement islamique en Tunisie est une menace non pas parce qu'il est islamique ou salafiste, mais parce que certains de ses membres sont militants et enclins à utiliser des tactiques violentes pour atteindre ses buts.
Si la majorité est du coté de la prédication, alors on peut trouver des solutions  pour les intégrer dans une société libre qui reconnait les droits et les intérêts des minorités. Si c’est le contraire alors on va se retrouvé devant un vrai problème sans solution a part la répression !

vendredi 18 mai 2012

Question au tour du rôle des armées !

1-      L’armée Tunisienne marginalisée
Sous l’ère Bourguiba comme sous l’ère Bne Ali, l’institution militaire été marginalisée, banalisée, parquée à la queue du Pelton des préoccupations.
Est-ce par attachement à la paix ? A l’évidence le rêve enchanteur de la paix a toujours éperdument hanté le cœur des hommes.
Mais en Tunisie la suspicion et le procès d’intention sont les vrais mobiles de l’ostracisme qui frappent l’institution militaire.
      2- Le rôle joué par l’armée Tunisienne lors de la révolution
Avant tout il importe de se rappeler quelles pages magnifiques ont écrit et quels exemples sublimes, ont offert tant de martyrs de notre révolution.
  L’armée n’a pas trouvé meilleur vocation que de s’insérer, d’une manière naturelle dans le sacrifice de ces martyrs par sa cohésion, sa discipline  sa propension à l’action, organisé et méthodique.
L’armée s’est illustré encore une fois ou elle a eu à préserver l’ordre et la paix intérieure, par la protection de la nation. Mais cette fois ci elle s’est exprimée comme  jamais elle ne la fait dans le passé, par son refus de tirer sur le peuple en colère !
La subordination manifestée dont elle a fait montre jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie de l’état restitue magnifiquement son rôle de muraille de la nation ( الجيش سور للوطن ).
Cas de l’armée égyptienne : des faits moyens à prendre en compte :
1-      Il ne faut pas perdre de vue les bases fondamentales des réalités égyptiennes :
La menace israélienne, l’Egypte est le seul pays qui a édifié son traité de paix avec son voisin israélien sur la peur d’une reconquête du Sinaï par ce voisin malintentionné et belliqueux

2-      L’armée égyptienne assure un rôle important dans l’économie du pays, l’infrastructure urbaine et rurale (ponts, routes voie ferrés) est l’œuvre de l’armée
3-      La chute de Moubarak s’est effectuée sur la base d’un transfert de l’autorité ( de Moubarak au haut commandement des forces armées )
4-      L’usure des armés par le succession sans interruption de militaires a la tête de l’état (Neguib , nasser , sadate, moubarak) et on peut même dire (Tantaoui ) d’où le slogan : (كفاية). Le ras le bol anti militariste a éclaté au grand  jour.
Le service national :
Tous les pays ont connu le même dilemme :
-armée de conscription
-armée de métier
La première se fonde sur l’impôt du sang et le dévouement à la nation
La seconde s’explique par la sophistication de l’armement et de l’outillage milliaire
En Tunisie le service milliaire est considérer comme un devoir pour analphabètes et ruraux
En tous cas étrangers aux intellectuels et aux élites citadines
Plus encore l’adoption du service nationale et notamment l’instauration du régime affectation individuelle a dévalorisé le service milliaire et réduit  l’impôt du sang en simple payement d’une redevance monétaire sans valeur ni consistance.
 Béchir Ben Aissa : Colonel (retraité) .Vice président de l’Association des anciens officiers de l’armée nationale.
Ancien Directeur fondateur de l’Institut de la Défense nationale

mardi 15 mai 2012

Les salafistes en Tunisie : Le paradoxe du singe savant !


Un singe qui tape indéfiniment et au hasard sur le clavier d’une machine à écrire pourra « presque sûrement » écrire un texte donné. C’est le cas des salafistes tunisiens.
A force de les médiatiser ces " Bokos harams " de la Tunisie ,ils vont finir par devenir une vraie force dangereuse ! Et si on rajoute a cela la nonchalance du gouvernement le risque de les voir imposer leur dogme grandi.
Qu’ils prônent un islam radical et rigoriste rejetant la modernité c’est leurs affaires, mais qu’on les laisse impunis et libre de semer la panique partout ou ils passent cela devient inacceptable et dangereux !!!
Comme l’exemple du singe ces " Bokos harams " de la Tunisie agissent réguliérement et au hasard, sans etre vraiment organisé, mais si on les laisse faire il viendra un jour ou ils tapperont dans le mille !

lundi 14 mai 2012

Quand on était petit, on nous disait que n’importe qui pouvait devenir président !

Maintenant qu’on en a un, certes un peu zin zin et que personne ne le prédisait président, les gens se moquent de lui, de sa gueule, de ses lunettes, de ses gestes ! Normal c’est la démocratie..Mais vous savez ! Avant au temps des monarchies certains Rois chiaient devant leurs Cour… !!! C'était des cérémonies grandioses !
Et meme chez nous ces cérémonies existaient mais sous d'autres formes, on regardait par exemple el moujahid el akhbar (allah yarhmou ) entrain de se baigner et pendant les années zaba ,on regardait Leylouta donner des discours ...C’était pareil que de la voir chier devant nous ..Non ? Mais malheureusement sa forçait le respect !!!!?? Non ? ???
Alors je me dis si notre marzouki chiait chaque soir en direct à la télévision, nul doute qu’on le respecterait un peu plus !!!

Quand les tunisiens jouent les muftis !

Est-il correct de dire« Radhia Allâhou ‘anhou » après le nom des personnes qui ne sont pas des Sahaba ? Voila de quoi se préoccupent aujourd’hui certains tunisiens ! C’est ce qu’on appelle : Chercher le poil dans l’œuf ! Quel scandale ce « Radhia Allâhou ‘anhou » dit a Ghannouchi ! ???!!!
Tous les moyens sont bons pour abrutir le peuple ! Une perpétuelle tentative de confiscation du débat sur le fonds !

jeudi 10 mai 2012

Pourquoi personne ne parle des conneries du peuple ?

On dénonce les partis politiques, ceux qui gouvernent, les médias, la police, les extrémistes, la justice, les représentants du peuple à la constituante, mais jamais le peuple !
Avant, l'ignorance du peuple garantissait sa soumission, aujourd’hui sa prise de conscience se transforme parfois en conneries. Et les conneries c’est comme les impôts, ...on finit toujours par les payer. L'instrumentalisation de faits divers, et le débauchage sans vergogne de voix inconnus font aujourd'hui notre quotidien. A qui va profiter cette tension sociale qui ne finit pas et qui est causée principalement par le peuple sous forme de sit-in et de revendications souvent aberrantes ? Au peuple lui-même ? Au pays ? Sa m’étonne !
Le peuple ne veut pas comprendre que ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences... !

mercredi 9 mai 2012

Pèlerinage de la Ghriba : On vient, mais fermez vos gueules !!!

Si les salafistes ne ferment pas leurs gueules, si le cheikh Al Qaradaoui frôle la terre  de Djerba, si il n’ay pas un dispositif sécuritaire important, et si..si … ! Alors ce n’est pas sure qu’on vient !
J’ai envi de dire aux pèlerins :ôtez-vous de la cervelle que vous avez le pouvoir d’imposer votre vison de voir la Tunisie a votre façon ..Ce n’est qu’une illusion.
La Tunisie aujourd’hui n’est que ce qu’elle est, avec ses gentils et ses méchants !
Quand on aime ce pays et quand on dit que nos origines sont la, on n’a pas besoin de mettre des conditions pour venir. Celui qui aime vraiment ne pose pas de conditions !!

mardi 8 mai 2012

C’est le printemps : Mechmoum Yasmine ou politique ?

C’est bizarre mais la marmite politicienne froidie en ce moment, juste quand il commence à faire chaud ! Depuis le 1er mai, les gens et même les politiciens sont plus sympas, plus compréhensibles entre eux ! Qu’est ce qui se passe ????!! C’est le printemps et bientôt l’été. Alors le tunisien devient cool …il revient a ses origines, il cri : vive le président ! Yahya el Raiisse ! Il danse, il chante, il veille le soir, il va a la mer, il va aux mariages, comme toujours. Rien n’a changé ni ne changera !!! Finalement ni la révolution, ni le surdosage politique ne peut changer les habitudes du tunisien. Il préfère le MACHMOUM !!

 

samedi 5 mai 2012

On reproche à Marzouki …la bassesse d’une partie de son peuple !

Ils lui ont fait le baisemain, ensuite ils lui ont embrassé la tète.
Qu’est ce qui reste ? …..Un jour peu etre on va lui (ta....er une p...e …)!!!
Sa ne m’étonnerais pas ! C’est tunisien !

vendredi 4 mai 2012

Dix sept mois après : Les Tunisiens ont la gueule de bois encore !

Depuis la soirée du 14, chaque matin le réveil des (ou certains) tunisiens est difficile, vertiges, bouche sèche et pâteuse, marteau piqueur dans la tête qui est prête à exploser !
Au début on croyait que c’était la soif de liberté tant confisquée. On disait que c’était normal, toutes ces nausées et vomissements du peuple âpres une cuite de 23 ans de dictature !
Mais le problème c’est que cette gueule de bois persiste à travers nos comportements et nos réactions. Un état dépressif envers tous ce qui se fait, nous rend intolérants ! Sale barbus , sale bouguibiste ! Dégage Rcdeciste ! Gouvernement de merde ! Opposition de merde ! Bref, on se sent mal donc, tout est merdique,
Une sorte de rage dont l’origine est peut être l’ivresse du passé qui ne nous laisse pas se reprendre et surtout se réveiller !

jeudi 3 mai 2012

Le Tunisien : Barre ou mosquée c’est le même !!!


Laissez-moi fuir cette menteuse et criminelle illusion de la bipolarisation idéologique en Tunisie ! wahhabisme ou bourguibisme ! Croyants ou mécréants ! Burqa ou string ! Charia ou non ! Un mal nécessaires peut être.. pendant une période donnée, sans plus !
Au final la Tunisie et spécialement le peuple tunisien n’en a rien à foutre de tout cela. L...a grande majorité des tunisiens et surtout la nouvelle génération accorde très peu d’importance a la politique. Ce qui les intéresse, c’est plutôt la gestion du quotidien. Je veux travailler, je veux me marié, je veux une voiture, je veux …. je veux… je veux … ! Et c’est un peu normal ..non ?
Notre démocratie n'est intéressante que si elle rapporte. On se moquait de la dictature quand la dictature rapportait. On se moque de l'islamisme si l'islamisme rapporte !!! Triste réalité !!