Croyez-moi. Ils ne sont pas nombreux ! Ils nous trompent et nous bluffent !

On ne cesse de pointer du doigt la communauté salafiste, preuve d’un extrémisme primaire qui règne dans le pays.  Révulsant, Terrible, Honteux ce qui s'est passé a cheikh Mourou a Kairouan. Les mots ne manquent pas pour qualifier le comportement de certains barbus. Mais ces salafistes, ou islamistes extrémistes ou islamistes wahhabites, combien sont-ils ?

 A entendre parler certains, on a l’impression qu’ils forment une très grande communauté, puissante en Tunisie. C’est faux ! Ce ne sont que des fausses impressions ! Car même le « un million et demi » qui a voté pour el Nahda ne la pas fait pour des raisons essentiellement religieuses ! Moi je dis que c’est plus tôt leur façon de se réunir, d’agir, de se démarquer et leur propagandes facefookistes (le dernier en date est celui de notre championne habiba ghribi), qui font qu’on a l’impression qu’ils sont très nombreux.

La Tunisie n’a jamais été et ne serait jamais extrémiste, revenons voir notre histoire, c’est pleins d’événements symboliques qui a la différence des extrémistes ne peuvent pas nous tromper : Le peuple tunisien ..est peuple pacifique a la base !!!

Le sous-développement …est dans nos têtes !

En visite en Tunisie, le secrétaire américain à la Défense Léon Panetta s'est exprimé à partir du cimetière militaire américain de Tunis où reposent 2 841 militaires (fiertés des Etats Unis d’Amériques), et où sont inscrits les noms de 3 724 autres disparus, tombés dans cette région pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est sans doute pas par hasard que les actes héroïques des soldats américains  imprègnent avec tant de force la mémoire de cette nation. Nous en Tunisie, on n’a pas besoin de commémorer nos martyrs, ni d’en parler. A quoi ça sert ? D’ailleurs dans les trois époques successives depuis l'indépendance nos martyrs ont gardé l’anonymat : Bourguiba n’aimait pas les militaires, Ben Ali les craignait et la troïka les ignore ! En voyant l’état actuel de la tombe du martyr « commandant béjaoui » au centre ville de Bizerte, on peut comprendre tout. Il est évident que ces trois castes politiques ont tenté et tentent encore de vider notre nation de sa mémoire collective.

Quand je fais la comparaison avec les américains : Je me dis que ça se passe dans nos têtes …Rien a faire, révolution ou pas révolution !!!