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vendredi 30 mars 2012

Une Mascarade Halloweeniénne contre Bourguiba !!!

Je ne suis pas Bourguibiste au fond..mais on assiste en ce moment a une Mascarade Halloweeniénne a l’encontre de Bourguiba et sa pensée : Insultes, Agonie d'injures, blasphème..etc ..A entendre parler certains, on a affaire a un MONSTRE …certains écrit « al mojrome el akbar » …Et c’est très grave ..car ils ne connaissent pas l'histoire de leur pays !!! Ainsi commence le fascisme spirituel. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, il montre le bout de son nez! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser !!!
Arrêtons cette Mascarade… le vieux est dans sa tombe … foutez lui la paix !!!

GHALTOUNI …On y prend gout !!!!

Le premier à l’avoir dit en public n’a pas trop menti …Oui car ce qui est terrible dans ce pays, c’est que tout le monde a ses raisons. Et puis s’enchainent les « ghaltounis » … ghaltouni par la .. ghaltouna par ici …Tout le monde se trompe et trompe, on se trompe tous les jours, c'est chacun son tour. L’élection nous a trompé, Ettakatol nous a trompé, la troïka... est en train de nous trompée ….le gouvernement avant elle la trompé et du coup nous a trompé….Bref on sait plus ce qu’on veut… !!! D’ailleurs et pour finir en rigolant entre ce gouvernement actuel et un bikini y a plus de différence: tout le monde se demande comment il tient et tout le monde souhaite le voir tomber. C’est sure Ghltouna fih aussi !!!:-)

mercredi 28 mars 2012

Les salafistes ces enfants terribles de la Tunisie !!

La population comme les politiques tunisiens ne cessent de pointer du doigt la forte communauté salafiste, preuve d’un extrémisme primaire qui règne dans le pays.
Révulsant, Terrible, Honteux. Les mots ne manquaient pas pour qualifier le comportement de certains jeunes barbus. Il faut dire que ces salafistes n’ont pas chaumé depuis le début de la révolution. Tantôt le cinéma, tantôt le drapeau nationale et pour finir des personnalités politiques et les juifs tunisiens qui sont ciblés par ces jeunes.
Ayant reçu une sorte de lavage de cerveau par quelques soit disant têtes pensantes et se basant sur une fausse compréhension de l’islam, Ils sont en quelques sorte esclaves des idioties de certains prêcheurs extrémistes .. Leur souci en commun est le refus du conformisme intellectuel, et la recherche de la pensée juste.

Mais ce n’est pas tout il faut avouer qu’ils étaient victimes de la répression zabatiste. Procès expéditifs, emprisonnement et condamnation sans preuve tangible de criminalité mais pour le simple exercice de leurs convictions religieuses et politiques. Au temps de zaba une simple barbe « lahya » ou un voile « hijébe » pouvaient attirer des ennuis avec les keufs..

Bref , que doit on faire avec ces enfants terribles ? Les réprimer comme avant ? les laisser faire ? Dans les deux cas c’est impasse !!

A mon avis pour sortir de l’impasse à laquelle mènent inéluctablement les deux dernières solutions , il importe d’envisager la question de la différence et de la diversité pragmatiquement. D’abord la pratique de certains principes fondamentaux tels que la reconnaissance de l’Autre, le respect de la dignité de la personne, l’acceptation de la différence. Commençons par s’en foutre du nikab , du kamisse , de la barbe .. Comme on s’en fous du bikini ou le string (bon s’en fou pas trop) sur les plages ..Si vous voulez ,essayons de les ignorer.. !!Ou essayons en quelque sorte de les absorber dans notre quotidien …

Dès lors, les deux façons de vivres à première vue inconciliables, ne saurait être opposées d’une manière absolue dans la mesure où toutes deux seront mises à contribution ; toutes deux se rejoignent finalement pour former une société vivable.

Je sais que c’est trop simpliste …comme raisonnement, et que pleins d’autres problèmes et complications rentrent en jeux mais sa peut être un début d’une cohabitation si nécessaire a notre chère patrie …LA TUNISIE POUR TOUS !!!!!

lundi 26 mars 2012

Il ne faut pas s’inquiéter pour la Tunisie …Maintenant on se connait!!!


Il ne faut pas s’inquiéter pour la Tunisie …Maintenant on se connait!!!
Jamais l'histoire ne nous a permis de porter un regard aussi pénétrant sur nous même (les tunisiens) et sur le sort que le futur nous réservera peu être.
Une société qui s'ignore à un rapport perturbé à la vérité .
Oui, il s'est avéré que le tunisien ne se connaissait pas ou refusait de se connaitre…il a fallu vivre une situation extrême pour s’en apercevoir . Prenons l’exemple de ces fameux salafistes ..Hypocrite celui qui dit que c’est un phénomène nouveau a la Tunisie …car ce courant extrémiste existe depuis belle lurette …mais certains tunisiens jouent les choqués …
Chaque situation nouvelle, chaque problème à résoudre amène avec lui l'opportunité rare d'apprendre quelque chose de nouveau. Cohabiter avec les islamistes n’est pas une première dans le monde, mais cette Troïka est bel est bien une invention tunisienne dont on doit être fier ..D’ailleurs elle commence à donner ses fruits!!!!
Certaines personnes dans l’opposition je les respecte car ils ont des opinions bien tranchées, ils savent ce qu'ils veulent et ne lâchent pas le morceau. J'aime les Tunisiens qui se présentent sans honte devant tous, avec leurs affirmations, parfois contre-courant, souvent minoritaires..c’est un signe d’une société vivante !!!
Quand aux fameux salafistes …ils ne me font pas peur car maintenant on les connait ..je préfère les voir faire de l’escalade.. que de ne pas les voir du tout ..et puis après tout l’extrémisme ne se résume pas seulement a la religion, il y a aussi ceux qui aiment les sports extrêmes, ceux qui aiment le sexe extrême, et ceux qui aiment braver les interdits de tout types… ET ALORS !!!!????!!!!

dimanche 25 mars 2012

Rached Kheriji…..Le gourou des temps moderne de la Nahda

Rached ou Gannouchi tout court …le Cheikh , l’Enseignant , le Précepteur .. celui qui enseigne et dont le crédit repose sur la tradition spirituelle à laquelle il appartient et dont il a suivi les enseignements et pratique tout au long de sa vie mouvementée.
 La tendance dominatrice du Cheikh au sein du parti Ennahda fait de lui une sorte de gourou exerçant une influence sur le gouvernement actuel. En effet ce personnage même s’il affirme le contraire, accompli des actes et adopte des attitudes qui orientent soit directement, soit indirectement la politique du gouvernement. Et il est la le danger !!!!
Jusqu’à présent les trois pouvoirs en place avaient su et surtout pu, dépasser les positions et les déclarations des têtes pensantes de la troïka et rester unis….Mais attention comme on ne pouvait pas se permettre de laisser le pouvoir à un seul parti dominant..Il serait dangereux de  laisser un personnage exercer un ascendant sur les autres du fait de sa forte personnalité …car un lapin croit que les phares d'une voiture sont là pour lui éclairer la route... un peu comme les adeptes guider par un gourou !!!!

mercredi 21 mars 2012

Finalement cette bipolarisation…

Je suis pour l'union nationale  et contre l'incompréhension, la haine et la division mais au même temps Osons le dire, puisque tout le monde dit le contraire: Cette bipolarisation a ses avantages !! Je comprends que beaucoup (et moi en premier) s’énervent de cette vision du monde manichéenne car elle empêche de trouver des solutions de bon sens et soumet la politique à des enjeux idéologiques qui masquent les besoins réels de la population. Mais au même temps je trouve que c’est un signe de bon santé d’une démocratie naissante …oui elle a ses avantages, elle permet d’y voir clair, en premier lieu au citoyen, et c’est toujours un avantage en démocratie. Elle permet aussi de prendre des décisions cohérentes sur le long terme et de s’y tenir, ce que ne permet pas la navigation au jour le jour des gens qui n’ont pas de structure idéologique.

vendredi 16 mars 2012

Tunisie : le boom économique j'y crois !!!!

Les Tunisiens sont en colère, ils ont besoin d’y croire et pour y croire ils ont besoins de signes positifs. Je les comprends. En même temps je sais que au fond d'eux-mêmes, ils savent que rien n’est éternelles et comme on dit en tunisien ( kollou yok3ode hdithe). Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la ...haine . !!!
Moi j’y crois pour deux raisons :
La première est que notre pays a malgré tout des atouts majeurs : En premier lieu cette renommée mondiale a la suite de notre révolution (certains l’estiment positifs d’autres non) …On s’en fous la Tunisie est très connu aujourd’hui !!! Et l’attention croissante que lui portent les grandes puissances mondiales ne peut qu’être économiquement positif .Avec sa position géostratégique qui est exceptionnelle..la Tunisie va attirer de plus en plus la convoitise des investisseurs.
La deuxième c’est que l’histoire nous montre qu’en générale après toute période de transition dans les pays qui ont connu un changement de régime, un développement exponentiel survient dans les années qui suivent. Les exemples sont multiples en Asie ,la Thaïlande après les révoltes estudiantines de 1973, du Cambodge après le départ des Khmers rouges en 1979, des Philippines après le mouvement de masse qui renverse Ferdinand Marcos, en février 1986, ou de la Corée du Sud après l'élection en 1993 de Kim Young-sam, premier civil à la tête du pays depuis 1961.En Europe aussi deux anciennes républiques soviétiques ont bien tiré leur épingle du jeu : la Géorgie en 2003, après la «Révolution des roses», et l'Ukraine en 2004, à l'issue de la «Révolution orange».
Ce n’est qu’une petite analyse personnelle sans valeur sans doute …Mais pour finir..MOI J’Y CROIS !!!

jeudi 15 mars 2012

Il y a cinquante ans …la guerre de Bizerte… la bataille pour l’Evacuation ( 19 juillet 1961)

Par Le colonel (r) Boubaker BENKRAÏEM *
Quels étaient, en 1961, les évènements importants qui ont retenu notre  attention‑?
D’abord, la guerre froide entre les deux blocs, les pays occidentaux menés par les USA et l’ex-Bloc de l’Est conduit par l’ex-Union Soviétique, qui était à son paroxysme : en effet, la construction du Mur de Berlin, divisant la ville en deux,  a failli être le détonateur de la 3e guerre mondiale.  
En Europe, la France était enlisée, depuis 1954, dans la guerre de libération algérienne. Elle était dirigée, depuis 1958, par le Général de Gaulle, arrivé au pouvoir suite à l’instabilité chronique des gouvernements et à un putsch qui a failli plonger le pays dans une guerre civile. Ce fut, par ailleurs, la cause de l’instauration de la 5e République. C’est de Gaulle qui, après le bombardement de Sakiet Sidi Youssef, le 8 février 1958, par l’aviation française venant d’Algérie et la bataille de Remada avec les troupes françaises encore implantées au sud tunisien le 25 mai 1958, négocia avec le gouvernement tunisien l’évacuation de l’armée française de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte.
Ensuite, notre pays est indépendant depuis cinq ans. Après avoir aboli la royauté et proclamé la République en 1957, il a élu comme premier président, le leader Habib Bourguiba, président du parti du Néo-destour et «Combattant Suprême».
   Enfin, à nos frontières ouest, nos frères algériens se battaient, depuis sept ans, contre la France, pour leur liberté. Avant la proclamation de l’indépendance de la Tunisie, les moujahidine algériens, qui avaient commencé leur révolution armée le 1er novembre 1954, étaient confinés dans leurs djebels, et avaient beaucoup de difficultés à recevoir armes et équipements de l’étranger, leurs frontières est et ouest étant bouclées et interdites par l’armée française. Plusieurs tentatives de débarquement de petits matériels sur les côtes algériennes s’étaient souvent soldées par des échecs. La Tunisie, gouvernement et peuple, ont fourni à l’ALN le gîte, l’assistance et la liberté de manœuvre nécessaires, lui permettant de s’organiser, de se préparer, de s’équiper et de s’entraîner en toute sécurité pour continuer le combat dans les meilleures conditions. Elle était implantée essentiellement dans les régions montagneuses, dans une trentaine de camps qui parsemaient, le long de la frontière, les gouvernorats de Souk Larbaa(surtout dans la zone du Bec de canard dans la région de Ghardimaou),du Kef et de Kasserine. Armes, munitions et équipements militaires commençaient à être introduits par nos frontières sud. Officiellement destinés à notre armée, transportés par nos véhicules militaires, ils étaient transbordés de nuit et emmenés jusqu’aux bases de l’ALN implantées le long de la frontière. Avec trois bases logistiques à Tunis, le Kef et Tajerouine, un hôpital de campagne au site archéologique de Chemtou, une école des cadres à la ferme Beni près de  Mèllegue  non   loin   du   Kef, et le poste de commandement à Ghardimaou, son organisation et ses capacités opérationnelles se sont nettement améliorées depuis la désignation en 1959, du Colonel Haouari Boumedienne à la tête de l’état-major Est, en remplacement du Colonel Mohamedi Saïd (Colonel Nasseur). Le Colonel Boumedienne a eu l’intelligence d’avoir utilisé une pléiade d’officiers algériens, capitaines pour la plupart, qui servaient dans l’armée française et qui ont déserté, en 1958, depuis la France, pour se mettre à la disposition de la révolution algérienne. Ces brillants officiers dont les capitaines Mohamed Zerguini, Abdelkader Chabbou, Bouthella, Abdelmoumen, Sliman Hoffman, et Ben Chérif  ont été, dès leur arrivée, l’objet de suspicion et de réserve de la part du FLN et n’avaient pas été désignés dans des fonctions dignes de leur grade et de leur expérience . Ils ont été rejoints, quelques mois plus tard, par une douzaine de jeunes lieutenants algériens qui étaient nos camarades de promotion à St Cyr et qui servaient à titre français dont Abdelmajid Lellahom, Khelil, Bou Zada, Aggoun. Il y a lieu de signaler qu’ils avaient déserté et quitté la France avec des passeports tunisiens. Nous les avons retrouvés, ceux-ci et ceux là, à la frontière tuniso-algérienne et nous avons été témoins de leurs très grandes qualités opérationnelles, de leur patriotisme et de leur sens développé du sacrifice. Certains d’entre eux sont morts au champ d’honneur, mais la plupart ont assumé, à l’indépendance, de grandes responsabilités nationales.
La France n’étant pas encore une puissance atomique bien qu’elle ait procédé aux premiers essais de sa bombe à Reggane ( sud algérien) en 1960, tenait à garder Bizerte dont l’importance était pour elle vitale car elle était l’une des bases du triangle stratégique formé par Bizerte-Toulon et Mers el Kebir et qui contrôlait le bassin occidental de la mer Méditerranée. 
Cependant, l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle, laissait espérer au gouvernement tunisien que l’accord transitoire, signé en 1958, devait conduire, par la négociation, à la conclusion d’un accord définitif, allant dans le sens logique des choses, c'est-à-dire à l’évacuation de la base de Bizerte. Mais il n’en fut rien et cette évolution négative résultait de la forte personnalité des deux chefs d’Etat tunisien et français, Bourguiba et de Gaulle, que tout opposait : le tempérament, la formation politique et la culture.  
Il y a lieu de rappeler que les adversaires et opposants de Bourguiba, et surtout les youssefistes, soulignaient toujours le caractère illusoire de l’indépendance tant que des troupes étrangères étaient toujours implantées sur notre sol. Ce point noir était souvent rappelé et mis en relief dans le but de gêner l’action de Bourguiba et nuire à sa politique. 
Tout au long de cette crise, Bourguiba s’est trouvé face à une classe politique française qui lui était entièrement étrangère. Lui qui était habitué aux hommes politiques de la IVe République tels que Edgar Faure, Guy Mollet, Pineau, Mendès France, Alain Savary et d’autres, avait perdu, en quelque sorte, ses repères et par conséquent il lui était très difficile d’établir un véritable dialogue avec Paris.
Il ne faut pas oublier que dans le monde arabe, auquel Bourguiba était toujours sensible, Nasser qui, sept ans plus tôt, avait chassé le roi Farouk d’Egypte, avait nationalisé, en 1956, le canal de Suez pour financer la construction du haut barrage d’Assouan et avait affronté et tenu tête à l’agression tripartite (la Grande-Bretagne, la France et Israël  31 oct…6 nov.1956) qui s’en suivit, imposait au nom du nationalisme arabe un leadership absolu. Bourguiba ne pouvait accepter ce qu’il appelait une hégémonie égyptienne sur le reste du monde arabe. En s’opposant à cet état de fait, il s’est trouvé isolé sur le plan arabe. Tout cela inquiétait beaucoup le «Combattant suprême». D’autre part, la radio du Caire, le fameux Saout El Arab (la Voix des Arabes), radio très écoutée partout dans le monde arabe et notamment au Maghreb, avec son speaker le célèbre Ahmed Saïd, ne laissait passer aucune occasion pour critiquer le régime tunisien et surtout son chef Bourguiba. Celui-ci était traité de valet de l’Occident, d’allié de l’impérialisme et de « traître à la cause arabe ». Tout cela offensait et offusquait beaucoup Bourguiba, lui qui a réalisé l’indépendance de la Tunisie, lui qui a aboli la monarchie, lui qui a émancipé la femme, lui qui a généralisé l’enseignement et le rendit obligatoire pour les garçons comme pour les filles.
L’extension des pistes d’atterrissage de la base de Sidi Ahmed qui était certainement programmée depuis longtemps a débuté au mois de juin 1961. Perçu par Bourguiba comme une sorte de provocation inadmissible et inacceptable, elle était, en fait, le véritable détonateur qui a mis le feu aux  poudres. 
Pour Bourguiba, qui a toujours favorisé l’action politique à l’épreuve de force, qui a toujours été modéré dans ses revendications, qui a toujours recherché le compromis avec la puissance occupante, la confrontation devenait inévitable même si les rapports de  force étaient très largement en faveur de la France. N’oublions pas que l’Armée tunisienne n’avait, à cette époque, que cinq ans d’existence, et que l’Occident, par solidarité avec la France, ne voulait pas lui fournir l’armement et l’équipement nécessaires. Ses officiers sont dans leur majorité encore très jeunes car ils n’avaient que près de trois ans d’expérience.
Bourguiba qui était, à ce moment-là, le maître incontesté du pays, disposait d’un parti  politique très fort, puissant et efficace, le Néo-Destour. Excellent appareil d’encadrement et de mobilisation, le parti maintiendra tout le peuple tunisien sous tension, et le sensibilisera sur les objectifs tracés par son Président. Bourguiba voulait faire participer le peuple à  la bataille en vue de rendre la  France, aux  yeux  de l’opinion publique internationale, coupable d’agression contre un peuple désarmé. Avec cette mobilisation des masses, avec cet engouement de volontaires parmi la jeunesse destourienne, croyait-il jouer, avec la France, une partie de poker dans laquelle il userait de ses coups de bluff en vue d’intimider son adversaire  pour qu’il se refuse à tirer sur des jeunes citoyens sans armes ?
Les volontaires parmi la jeunesse destourienne affluaient de tous les gouvernorats du pays. Depuis le 6 juillet, des manifestations groupant entre cinq et dix mille personnes encadrées étaient organisées quotidiennement dans la ville et même devant la base de Sidi Ahmed; elles réclamaient l’évacuation.
 C’est dans ce contexte que Bourguiba prononce, devant l’Assemblée nationale le 17 juillet, un discours dans lequel il affirme que la Tunisie reprendra à partir du 19 juillet à 0h00 la lutte pour l’évacuation. Ainsi les dés étaient jetés.
L’armée tunisienne dépêchera, en toute hâte, quelques renforts sur Bizerte, et commencera des travaux d’organisation du terrain : des tranchées, des trous individuels, des postes de tir et des barrages sont aménagés à tous les carrefours importants, autour de la Base ainsi que près des implantations des troupes françaises dans toute la zone.
Bourguiba croyait jusqu’au dernier moment qu’il allait, comme toujours, avoir le dernier mot et que la France, avec sa puissance et son extraordinaire armada et ses moyens incomparables à ceux dont disposait la Tunisie, ne tirerait pas sur des foules sans armes. Cela était une très grave erreur d’appréciation de sa part. Bourguiba semblait ne rien connaître du Général de Gaulle et de son idée sur «la grandeur de la France». La deuxième erreur de Bourguiba qui était d’ordre militaire et stratégique était qu’il n’avait pas averti, en temps opportun et suffisamment à l’avance, son armée de l’éventualité d’une possible confrontation militaire. Il n’avait même pas demandé l’avis du commandement militaire sur les moyens disponibles, sur les risques à courir, sur les pertes éventuelles, sur la logistique nécessaire, ni sur les objectifs à atteindre. C’est la raison pour laquelle l’Armée tunisienne a dû faire face, à cette situation inattendue, avec les seules unités implantées dans la région alors qu’elle aurait pu renforcer le secteur avec des forces ramenées de la frontière et rapatrier toute une brigade (trois mille hommes) mise à la disposition de l’ONU au Congo ex-Belge. D’autre part, si l’Armée tunisienne avait été impliquée bien à l’avance, la conduite de la guerre et des opérations aurait été différente et les dégâts et les pertes en personnels ne seraient pas aussi élevés. 
L’Occident vivait à ce moment précis la grave crise du mur de Berlin et «la guerre froide commençait à se réchauffer» . C’est pourquoi, de Gaulle voulant démontrer que la France demeure, malgré tout,  une grande puissance qui a son mot à dire ordonna, dès qu’il a été averti du déclenchement de la bataille «de frapper vite et fort», pensant donner une leçon aux Tunisiens avant que le monde entier, par ses divers organismes (Assemblée générale des Nations-unies et Conseil de sécurité) ne prenne fait et cause pour la Tunisie, obligeant ainsi la France à stopper son agression.

Certains diront, plus tard, que Bourguiba cherchait à faire cette guerre, tout en étant sûr de son résultat négatif, uniquement pour se refaire une virginité par rapport à l’Orient arabe et surtout à son grand concurrent et rival politique, le Président Nasseur qui considérait Bourguiba comme étant acquis à l’Occident, il était, par conséquent,  anti-arabe. 
Il y a lieu de préciser que les rapports de  force en présence étaient disproportionnés entre les deux antagonistes. L’armée française, implantée dans la base de Bizerte, disposait d’effectifs importants et était dotée d’avions de combat, d’hélicoptères, d’unités de chars, d’artillerie classique et anti-aérienne et d’unités navales. L’armée tunisienne disposait dans la région de très peu d’unités, ainsi que de quelques groupes de gardes nationaux.
Cependant, le 19 juillet à 14h00, la Radio tunisienne diffuse un communiqué du gouvernement tunisien interdisant aux aéronefs militaires français le survol de la région de Bizerte et ordonnant aux forces tunisiennes d’ouvrir le feu sur tout avion français survolant nos positions. Cela a été fait dans le but d’empêcher toute possibilité de renforcement de la Base par des éléments venant de l’extérieur et surtout d’Algérie.
L’après-midi du même jour, une section de mortiers 81mm commandée par notre camarade de promotion, le lieutenant Saïd El Kateb a pris position à la gare de Sidi Ahmed. Ses tirs occasionneront le soir même, dans la nuit du 19 au 20 juillet, des dégâts importants aux installations de Sidi Ahmed et de Karrouba , incendiant un avion Nord-Atlas et endommageant  plusieurs  avions de liaison. Il a été pris à partie d’abord par des tirs de contre-batterie et au petit matin du 20 juillet par l’aviation, utilisant roquettes et canons. Il a fallu l’intervention des avions Corsaire avec des bombes de cinq cents livres lâchées à près de cinq cents mètres de leurs paras pour arriver à déloger notre vaillante unité.
 En fin d’après-midi, un groupe d’avions Nord-Atlas français largue sur la Base deux compagnies de parachutistes, venant d’Algérie. Ils ont été aussitôt pris à partie par nos mitrailleuses. Notre camarade le lieutenant Ismaiel Bey est allé, avec sa compagnie renforcer le barrage de la Pêcherie, non loin de la base navale.
L’armée française a riposté par des tirs de contre-batterie sur nos différentes positions, occasionnant une rupture dans nos liaisons radio, ce qui nous gênera beaucoup pour la poursuite des opérations. Des avions et des hélicoptères ont  effectué des survols intenses sur nos unités.
Le soir même, des éléments du génie tunisien ont mis en place des câbles en travers du canal et des canons et des armes automatiques ont été positionnés sur les berges.
L’aviation française a bombardé nos positions qui ont été installées autour de la base ; celles-ci ont été aussi prises à partie par les armes des forces terrestres françaises, et comme nos liaisons ne fonctionnaient pas en permanence, nous ignorions tout sur leur sort. Le même soir, tous nos canons antichars du groupe d’artillerie ont été mis hors d’usage par l’aviation.
Au cours des premières heures de la journée du 20 juillet, à Menzel Bourguiba et vers la porte de Tunis, un échange nourri de rafales d’armes automatiques eut lieu avec les éléments d’infanterie. Au même moment, la porte de l’Arsenal ou porte de Bizerte est attaquée à coups de grenades incendiaires et de charges explosives par nos hommes. Ceux-ci essayaient de la détruire pour pénétrer dans l’arsenal provoquant, vers 05h00 du matin, une riposte généralisée.
Très tôt le matin, vers 05h00, notre camarade de promotion le lieutenant Taieb Ben Aleya, positionné au carrefour de Teskraya et chargé de guider la batterie d’artillerie de 105 venant de  Medjez El Bab et devant se rendre à Bizerte, a subi un bombardement intense de l’aviation qui a détruit sa jeep. L’officier a été porté disparu. C’est le deuxième martyr de la promotion, mort au champ d’honneur. La batterie, n’ayant pas été informée de la réelle situation qui prévalait et de la bataille qui faisait rage, passa  normalement devant la base de Sidi Ahmed. Elle a été prise à partie, et par les armes de défense de la Base et par les avions Corsaire, Mistral et Aquilon qui lui causèrent énormément de pertes. Son commandant, notre camarade de promotion le lieutenant Béchir Ben Aissa, arriva au P.C. de l’Etat-Major tactique avec très peu d’hommes.
Au lever du jour, toutes nos positions étaient attaquées par l’aviation et la compagnie positionnée près de la Pêcherie a été disloquée. Nos tirs anti-aériens, de faible intensité du fait de nos moyens limités, n’ont pas été très efficaces. Compte tenu de tout cela, l’ordre de resserrement du dispositif vers la ville a été donné.
Nos éléments commandés par nos camarades les lieutenant  Saïd El Kateb qui, attaqué par l’aviation, a été obligé de changer de position, et ceux du lieutenant  Taoufik  El   Jemai,  ont  opposé  une vive résistance aux éléments d’infanterie et de la marine, chargés de la défense de la Kharrouba. Ceux-ci, appuyés d’auto-mitrailleuses ont quitté leur position pour se diriger vers Tindja mais ont été contraints d’arrêter leur progression.
Les compagnies commandées par nos camarades le lieutenants Mohamed Benzerti, positionnées au Djebel Rhara, et par le lieutenant Tahar Ben Tanfous, harcelées par l’artillerie de marine, ont reçu l’ordre de se replier sur la ville de Bizerte.
Nos vaillants soldats qui tenaient la position stratégique du marabout de Sidi Zid, surplombant la grande piste de Sidi Ahmed, assez bien protégés par leurs tranchées en zigzags, feront preuve d’un très grand courage. Ils se battront comme des lions face aux paras qui ne prendront la position qu’après un corps à corps meurtrier.
L’Etat-Major tactique installé à la caserne Japy à Bizerte, composé du  Lt Colonel Ali  Kortas  (commandant le 5e bataillon), du Commandant Mohamed Salah Mokaddem (chef d’Etat-Major tactique), du Commandant Bechir Hamza (commandant le détachement du Génie), du Commandant Mohamed Bejaoui (commandant le groupe d’artillerie), du Lieutenant Abdelhamid Escheikh (officier  Opérations), du Lieutenant Salah Bouhelal (officier Logistique), du S/Lt  Meftah (officier génie), du S/Lt Hedi Ouali (officier transmissions), ayant appris que les troupes françaises avaient forcé les barrages et avaient poursuivi jusqu’à son terme l’opération destinée à dégager la base de Sidi Ahmed, devait se replier sur Zhana. Il s’est rendu auparavant chez le gouverneur. C’est alors que le gouvernement tunisien, ne souhaitant pas que des officiers supérieurs soient faits prisonniers,  leur ordonna ainsi qu’au gouverneur de quitter Bizerte et de se replier sur  Tunis.
 C’est alors que nos camarades de promotion, la 1ère promotion d’officiers de l’indépendance, ainsi que quelques autres officiers présents, ne voulant pas céder à la panique et dans le but de défendre l’honneur de l’armée et celui du pays s’étaient réunis à la caserne Japy pour faire l’évaluation de la situation. Ils décidèrent de continuer le combat coûte que coûte. Ils avaient constitué un état-major provisoire comprenant: les lieutemants Noureddine Boujellebia, Hamida Ferchichi, Abdelhamid Escheikh, Bechir Ben Aissa, Salah Bouhelel, Abbes Atallah et le S/Lt Hedi Ouali.. D’autres camarades et officiers commandants d’unités ont assisté à cette réunion dont les Lieutenants Ammar Kheriji, Mohamed Benzerti, Abdelhamid Lajoued, Tahar Ben Tanfous, les S/Lts Abderrahman Chihi, Boualem, Salem, Aziz Tej et Naji.
Au large et à vue d’œil, se trouvaient les croiseurs Colbert, De Grasse, l’Arromanche et plusieurs escorteurs d’escadre.
Le vendredi 21 juillet vers midi, les troupes françaises s’approchaient de la ville. Elles étaient près du cimetière de Bab Mateur  et attaquaient les casernes  Farre et Japy avec l’appui de l’aviation qui avait la maîtrise absolue de l’air du fait de l’inexistence d’armes anti-aérienne pouvant la gêner. Toutefois, une vive résistance a été opposée à ces attaques causant des pertes sérieuses à l’ennemi. Le  harcèlement  des installations françaises continuait et des blindés ont été détruits.
En début d’après-midi, des éléments blindés français progressaient pour occuper le centre-ville.
Vers 15h00, tous nos éléments s’étaient repliés sur la ville et le combat de rues s’organisait. L’axe principal, l’avenue Habib-Bourguiba, était tenu par nos éléments à la tête desquels se trouvaient le Commandant Bejaoui, les Lts Ben Aissa, Khriji, et le S/Lt Ouali. D’autres axes importants étaient tenus par les Lts Lajoued  et Boujellabia.
Vers 19h00 le Commandant Mohamed Bejaoui, très affecté par la destruction de son groupe d’artillerie, a tenu à aider les jeunes officiers dans ce combat inégal mais héroïque. Il a été touché par une rafale de mitrailleuse tirée par un char qui débouchait non loin de lui. Il a été mortellement atteint et, une demi-heure plus tard, il est mort au champ d’honneur, son arme à la main non sans avoir recommandé aux officiers présents de continuer à se battre. 
Devant la puissance de feu des troupes françaises qui avaient utilisé tous les moyens en leur disposition (paras, blindés, avions de combat, unités de marine, etc. ), nos unités avaient reçu l’ordre, vers 19h30, de décrocher sur la médina de Bizerte où le combat ne peut être effectué que par des hommes à pied, c'est-à-dire par l’infanterie. Ainsi, le combat ne serait plus  aussi inégal.
La nuit tombée, nos unités ont installé un dispositif resserré dans la ville arabe, laquelle était dominée par l’immeuble de l’OTLA, haut de plus de dix étages et qui était occupé par les familles de militaires français. Le 22 juillet à l’aube, des tirs nourris provenant de cet immeuble visaient nos combattants se trouvant sur les terrasses de la médina.
Plusieurs tentatives d’assaut de la médina ont été repoussées, l’ennemi subissant des pertes sévères. Tous nos hommes étaient décidés à continuer le combat jusqu’à épuisement des munitions.
Il y a lieu de signaler que les sous-lieutenants Mohamed Aziz Tej ( 2e promotion) et Hedi Ouali (3e promotion) qui ont été admirables de courage et de bravoure ont été mortellement blessés, à près de vingt quatre heures d’intervalle, et sont morts au champ d’honneur.
Le plan de défense de la médina élaboré par nos camarades s’est avéré efficace. En effet, le dispositif tunisien était basé sur un déploiement équilibré permettant de faire face aux attaques françaises d’où qu’elles viennent.
Nos camarades de promotion se sont battus vaillamment. Parmi eux, personne ne pouvait prétendre être un super héros par rapport à ses camarades car tous étaient des héros. Cependant, du fait de leur jeune âge, la moyenne étant de vingt cinq- vingt six ans, et de leur mince expérience, ils n’avaient que cinq ans de service, ils ont eu des moments d’incertitude, d’angoisse et de peur mais ils n’ont jamais eu de doute. Et c’est grâce à leur solidarité, à leur union et à leur détermination qu’ils avaient décidé, tant qu’ils avaient avec eux ces jeunes et braves soldats et ces remarquables sous-officiers ainsi que des armes et des munitions, de se battre jusqu’à la dernière cartouche.
Vers 20h30 le secrétaire d’Etat à la Défense nationale donnait l’ordre du cessez le feu, lequel a été bien observé par nos hommes ainsi que du côté français.

Que doit-on retenir de ces quatre jours de combat, de cette guerre d’un genre particulier, de cette guerre où les jeunes citoyens avec et sans armes étaient disposés devant la troupe, l’empêchant de manœuvrer et de tirer sur l’ennemi ?
D’abord, la détermination d’un groupe de très jeunes officiers courageux dont nous sommes très fiers, onze au total qui, bien que n’ayant pas encore assez d’expérience, mais animés par cet esprit patriotique, par le sens de l’honneur et du devoir, et convaincus de leurs droits, n’ont pas baissé les bras et ont relevé le défi : celui de tenir coûte que coûte la médina, malgré le déséquilibre des forces en présence et ont tous juré de se battre jusqu’à la mort. 
Ensuite, beaucoup de pertes en vies humaines, pertes inutiles en comparaison des résultats obtenus: près de 1.000 morts, 1.500 blessés, 600 disparus ou prisonniers.
Enfin,
1- L’anarchie indescriptible provoquée par l’intrusion de milliers de jeunes destouriens, citoyens sans arme pour la plupart, sans aucune préparation militaire et qui n’ont servi qu’à gêner les opérations de nos troupes ;
2 - Le manque manifeste de planification et de préparation de pareille opération militaire ;   
3 - La nécessité pour tout Chef politique, quels que soient son charisme et ses compétences de demander et d’écouter, dans pareille situation, l’avis du commandement militaire.  
4-Bourguiba s’est-il trompé dans son appréciation de la situation ? en tout cas, il a démontré qu’il ne connaissait pas du tout de Gaulle, très différent des Hommes politiques de la IVe République dont il était familier et dont il connaissait l’esprit et la démarche politique.

Bourguiba a-t-il eu tort ou raison de chercher «la bagarre» avec la France, à ce moment précis ? Aurait-il dû essayer de régler cette question par d’autres moyens politiques tels que les pressions qu’auraient pu exercer sur la France les grandes puissances occidentales dont il était très proche ? A-t-il vraiment voulu se refaire une virginité par rapport au monde arabe dont le leader de l’époque, Abdennaceur, usant de sa forte propagande, gênait Bourguiba en le traitant de valet de l’Occident et de traître à la cause arabe? Dans un cas comme dans l’autre, l’Histoire portera,  certainement un jour, son jugement !

La bataille de Bizerte est perçue par beaucoup de monde comme un point noir dans l’extraordinaire épopée de Bourguiba qui restera dans la mémoire collective comme étant un grand homme politique, le Zaim visionnaire, et le leader du mouvement de libération nationale qui marquera, d’une manière indélébile, l’Histoire de notre pays.  

Bizerte sera évacuée le 15 octobre 1963.
Gloire éternelle à tous nos martyrs parmi la jeunesse destourienne, les forces de sécurité intérieure (garde nationale et police) et les militaires qui ont irrigué de leur sang le sol sacré de notre pays et qui sont tombés au champ d’honneur pour l’indépendance et la Liberté de notre chère Tunisie.

Cinquante années plus tard, notre pays fête la commémoration de la Guerre de Bizerte dans une nouvelle ère de liberté et de dignité, fruit de la Révolution du peuple et de sa jeunesse, la Révolution du 14 janvier 2011. Les jeunes et les moins jeunes doivent être, à plus d’un titre, fiers de leur Armée, Nationale et Républicaine : en effet, commençant à peine à faire ses premiers pas, en 1961, puisque n’ayant que cinq ans d’existence, et grâce à une poignée de très jeunes officiers courageux, talentueux et déterminés, ayant presque le même âge que les jeunes qui ont fait la Révolution du 14 janvier, l’armée tunisienne a tenu tête à la toute-puissante armée française. C’est la même qui, malgré la tentative honteuse, diabolique et criminelle de sa décapitation, en 1991, par son inculpation d’un complot imaginaire ourdi par la Sûreté de l’Etat et connu sous le vocable de complot de «Barraket Essahel», dans lequel 244 militaires, dont une centaine d’Officiers, représentant l’élite et la fine fleur de nos cadres, ont été injustement humiliés, dégradés, maltraités et même torturés, n’a pas perdu ses repères. Croyant fermement aux valeurs morales et patriotiques que lui ont léguées les anciens, ceux qui ont combattu les forces françaises à Bizerte et ceux qui ont défendu nos frontières durant la guerre d’Algérie, elle a démontré, comme elle l’a toujours fait, son «dévouement à la Patrie et sa fidélité au régime républicain», et a soutenu, sans hésitation ni murmure, la Révolution du peuple et de sa jeunesse et l’a protégée. 
Que Dieu protège notre pays, son peuple et sa Révolution.
B.B.
*(Issu de la 1ère promotion d’officiers de St Cyr, ancien sous-chef d’état-major de l’Armée de terre)

mardi 13 mars 2012

A force de penser au pluriel la politique, Rien ne fonctionne en Tunisie !!!

La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. En Tunisie , nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi ?
Pourtant c’est simple ..c’est même flagrant, du coté du peuple comme du coté d...es politiciens il n’y a que des positions antinomiques. La logique d’opposition règne partout. Le Tunisien peut faire des efforts pour croire en tes douleurs, mais en définitif n'entend que les siennes.
A mon avis pour sortir de l’impasse à laquelle mène inéluctablement cette logique d’opposition, il faut éviter les extrêmes et toutes les formes de radicalité. Il faut chercher les fondements d’un compromis dans une « raison pragmatique » plutôt que idéologique.
Et pour être pragmatique en Tunisie il faut poser ces questions : comment construire un monde pluriel, mais commun ? Comment cohabiter dans la différence, mais sans indifférence ? Comment rendre les différences compatibles ? Comment préserver la diversité culturelle ? En comment gouverner la vie des individus, des groupes sociaux et celle de la Cité en tenant compte de leur diversité et en reconnaissant leur spécificité ?
Le jour ou on trouvera des réponses a toutes ces questions la Tunisie à coup sûr
..re-fonctionnera !!!!

lundi 12 mars 2012

" RZOUGA " un président roturier !!!

 "RZOUGA " un président roturier !!!
Certains ne découvrent pas grand-chose d’autre qu’un banal fantasme dans la volonté de notre président …Parfois il déconne, il étonne, il fait rire et des fois il est a coté de la plaque …Certains se foutent de sa gueule, d’autres sont dégouter, mais aussi beaucoup l’apprécient a sa juste valeur !!
La maîtrise du discours, c’est vraiment la base de la politi...que. La vocation du pouvoir ne s’enseigne pas, elle se constate. On "naît" chef ou pas. Tout au moins on ne peut plus le devenir à 66 ans si on ne l’est pas déjà. Et il faut avouer que « RZOUGA » n’a pas le charisme d’un chef d’état.
Vu l’historique des son père yousséfiste, « RZOUGA » dérange surtout cette bourgeoisie occidentalisée bourguibienne. Pas assez noble a leurs yeux « RZOUGA » déconne avec ses discours des « SAFIRATES », son double langage sur la laïcité , sa politique étrangère qui laisse a désiré et surtout son alliance avec la Nahda .
Mais au même temps je trouve que ce personnage est réaliste. Sa prise de position avec cette autre tranche de gens qui est restée cantonner dans une culture traditionnelle dominée par l’islam ne fait qu’augmenter sa popularité. Finalement ce personnage n’est pas si bête que sa …et Il ne faut pas se faire d'illusions : ce « RZOUGA » n'est pas plus bête que l'élite ; la seule différence, c'est qu'il n'est pas toujours capable de le dire. »

samedi 10 mars 2012

Le politique spectacle de « Ibrahim Kassas »


Tous les moyens sont bons pour discréditer  Ben Jaafar !! Traitrise, hypocrisie, déloyauté, partialité et maintenant gaspillage et dilapidation de l’argent  public !! ?? Il y a trois mois ce « Kassas  » faisait  la une des journaux et du Net  …Comment peut ont élire  un chauffeur de taxi-louage  a la constituante avec un niveau scolaire squelettique ??!! Tout le monde se foutait de sa gueule «  le bassasse » !!! Maintenant c’est lui …oui c’est lui l’ancien « bassasse » devenu «  le héros » qui ose insulter le «  traitre » avec un langage digne d’un « bassasse » ou d’une « bassesse d’esprit» et qui amuse et enflamme !!!…  Je n’aime pas ce mot « bassasse » car  je n’ai  pas le droit d’abaisser personne et aussi  ne pas être d’accord avec les choix de Ben Jaafar  est un droit indiscutable..
Mais hélas les moyens sont bon pour abrutir le peuple !!
Cette milléniéme tentative de salir quelqu’un, pour atteindre ses objectifs, est indigne d’un  débat d’une constituante. Elle nous confirme hélas que, pour l’opposition, la fin justifie tous les moyens. Bref… au final avec des  politiciens incapables d’admettre leurs défaites (qui n’est nullement  éternelle), toujours pris à débattre d'insignifiants détails et face a cette perpétuelle tentative de confiscation du débat sur le fonds …Croyez moi on n’ira pas loin  !!!!

vendredi 9 mars 2012

L'historien tunisien Hichem Djaït

Pour l'historien tunisien Hichem Djaït, la question n'est plus de savoir si le monde islamique va oui ou non emprunter le chemin de la modernité. Mais quand.


Le monde arabo-musulman, dont la décadence a commencé il y a plusieurs siècles, e...st, depuis une cinquantaine d'années, « un environnement plein de tumulte » et « tournant à vide ». La parole y est bâillonnée et le niveau intellectuel très faible, comparé à ce qui se produit en Occident. La montée des mouvements islamistes, en réaction à la rapide modernisation des États nationaux, est comme « une revanche du culturel », « un retour à l'endogène et à l'identitaire », d'autant que le but déclaré de ces mouvements est de renouer avec un passé glorieux, en mettant à bas les régimes modernistes, d'une part, et, d'autre part, en réislamisant la société jusque dans les moindres aspects de la vie.
Dans un ouvrage publié par Fayard en 2004 et que Cérès vient de rééditer à Tunis, l'historien tunisien Hichem Djaït ne se contente pas de diagnostiquer ce mal profond qui ronge la société arabo-islamique ; il essaie aussi d'en expliquer les causes historiques, d'en démonter les mécanismes actuels et de réfléchir aux moyens de sortir de la crise.
S'il a longtemps constitué le centre du pouvoir islamique, le monde arabe a cédé sous les coups qui lui ont été portés par les Mongols et les Timourides, ainsi que par l'occupation turque, qui a provoqué son déclin et l'a entraîné dans un profond sommeil. Dans ce monde à la dérive, la colonisation européenne a constitué « un grand choc », sinon un coup de grâce.
Cependant, « jusqu'à l'abolition du califat ottoman en 1924 puis la vague des indépendances et des révolutions, de l'Indonésie au Maroc, il a toujours existé, corollairement à la scission par nations et par aires géographiques, un sens islamique diffus, résidu de la vieille Oumma ». Les sentiments nationaux étaient alors dirigés contre le colonisateur. « C'étaient des sentiments de pure résistance. La constitution des États nationaux au milieu du XXe siècle leur a conféré un contenu positif, les réorientant vers d'autres objectifs, en prise avec la situation nouvelle, en les intégrant dans le contexte international avec ses exigences », écrit Djaït.
Aussitôt constitués par les élites nationalistes, plus ou moins sécularistes et modernistes, ces États nationaux n'ont cependant pas tardé à écraser les sociétés sous le poids de leurs appareils bureaucratiques et policiers. Ceci expliquant cela, ces États ont échoué à réaliser leurs deux principaux objectifs : le règlement de la question palestinienne et la construction de l'unité arabe (ou celle de la Oumma islamique). De même, les adeptes de la modernité parmi les chefs d'État - Mustapha Kemal, Riza Chah, Bourguiba - et les intellectuels, qui ont cru pouvoir « se débarrasser de l'islam d'un trait de plume », ont-ils vite dû se rendre à la réalité, en constatant l'irrépressible montée de l'islamisme.
Ce mouvement enraciné dans « la conscience d'un patrimoine commun fondé sur la religion islamique a donc été une conséquence directe de « l'effet dévastateur des modernisations à outrance ». Car, comme l'écrit Djaït, « plus la sécularisation s'affirmait dans l'État, la législation, les murs, plus les positions de refus se durcissaient, jusqu'à ce que l'on arrivât, [comme] en Égypte, à la création de l'association des Frères musulmans qui dériva de plus en plus vers l'action politique et de propagande ».
L'auteur de La Grande Discorde dissocie l'islam politique actuel et l'islam traditionnel. Selon lui, « le mouvement islamiste n'a ni dimension religieuse profonde, ni dimension culturelle et intellectuelle marquée du sceau de la religion, car ses bases intellectuelles sont faibles. Il a tout simplement voulu dépasser le bricolage des réformistes, s'opposer à l'expulsion de la religion hors du domaine politique et de celui de la législation, s'opposer aussi à la passivité des dirigeants politiques face aux influences extérieures ».
Qualifié tour à tour de « force fracassante d'affirmation du Moi » ou de « réaction identitaire, d'orgueil désespéré parce que nié », l'islamisme est aussi, selon l'auteur, une force de résistance à la puissance envahissante de l'Occident. Mais face à cet Occident, qui, « après avoir vécu une histoire tourmentée et cruelle, en est venu à refuser la mort du fait de la généralisation du bien-être et de la vigueur du sentiment de soi », « les musulmans activistes n'ont qu'un seul atout entre leurs mains : la mort subie et infligée ».
Tout en critiquant cette « force identitaire en lutte pour la vie et la reconnaissance », Djaït admet cependant qu'elle est, depuis un quart de siècle, la seule force unificatrice du monde musulman, même si ses points de vue, aspirations et démarches ne sont pas partagés par tous les musulmans.
À travers la réislamisation de la société, les islamistes visent, on le sait, la prise du pouvoir. Et pour y parvenir, tous les moyens sont bons à leurs yeux : les urnes (de préférence), mais aussi la violence (si nécessaire). Et si la révolution islamiste parvenait à s'emparer du pouvoir ? Selon l'auteur, les islamistes ne pourraient pas le garder longtemps, « car on assisterait obligatoirement à un retour en force de la modernité et à un abandon complet de l'islam. C'est que le courant de la modernité est un torrent auquel on ne peut résister, parce qu'il coule dans le sens de l'Histoire ».
Pour justifier son optimisme, l'historien puise ses arguments dans le passé de l'humanité. « L'examen de l'histoire et de la préhistoire, écrit-il, permet de voir que chaque groupe humain qui innove finit par vaincre ceux qui se maintiennent dans l'ancien système, que ce soit dans le domaine de la technologie ou dans celui du mode de vie. » Or, depuis un demi-siècle, « c'est l'Occident qui est le novateur fondamental, et son rôle est loin d'être terminé », ajoute-t-il.
« La modernité étant aujourd'hui la dernière étape de l'évolution de l'humanité depuis la préhistoire, elle imprégnera obligatoirement toutes les sociétés, de même que la civilisation agraire toucha l'ensemble de l'humanité, ou presque. Par conséquent, toutes les théorisations, toutes les interrogations, les luttes, les perplexités en vigueur dans le monde musulman se situent forcément dans une temporalité passagère », écrit Djaït. D'autant que « les sociétés parviennent intuitivement à s'adapter au monde moderne - de fait, elles en sont désireuses et assoiffées de ses inventions - tout en restant en harmonie avec elles-mêmes ».
Le volontarisme étant impuissant, par définition, face au changement perpétuel, l'historien appelle les élites musulmanes à plus d'indulgence vis-à-vis des masses : « Il est sûr que l'intériorisation de la modernité dans ses éléments fondamentaux - valeurs, science, structures du politique - est extrêmement difficile pour les sociétés non occidentales. Il y faut du temps, de l'effort, et surtout une mutation dans les valeurs. » Ce profond changement de valeurs pourrait donc « exiger la succession de plusieurs générations, d'autant plus que la situation politique actuelle ne favorise pas l'acceptation des valeurs émanant de l'Occident, mais conduit à considérer celui-ci comme un exploiteur, un ennemi des Arabes et des musulmans, un monde sans morale et raciste ».
La question n'est donc plus de savoir si le monde arabo-musulman va enfin emprunter le chemin vers la modernité, car il s'y est en fait déjà engagé depuis un siècle ou deux, mais d'estimer le temps qu'il mettra à rejoindre le convoi, la lenteur étant, malgré tout, naturelle, aux yeux de l'auteur, tant les retards accumulés et les blocages observés sont énormes.

Merci aux Barbus !!!

Merci aux Barbus !!!
Je peux étonner plus d’un …mais au même temps que je suis choqué, je dis merci aux quelques barbus de la mannouba qui ont commis ce délit d’ingratitudes envers leur pays !
Oui d’abord pour moi c’est un délit d’ingratitudes envers, la révolution et l'emblème de notre Pays … beaucoup trop de Sang sur cet Emblème! Et un délit doit être puni !!!
Mais au même temps je les remercie ..car sans le savoir ils ont contribuer a renforcer cet instinct de conservation collectif …ce sentiment patriotique tant nécessaire pour le futur de notre pays !! On ne badine pas avec la patrie !!!!!!!

mardi 6 mars 2012

Tunisie : Pourquoi autant de crispation, voire de schizophrénie quand on parle de l’islam en politique ?

Au lieu d’analyser froidement les raisons du succès d’Ennahda après cette gifle électorale historique et au lieu de préparer la riposte pour les prochaines échéances électorales, cette élite perdante continue de pratiquer un sophisme à deux balles …
Prenons quelques exemples dans certains pa...ys européens Le Parti Chrétien-Démocrate de Christine Boutin en France ou encore le Front National dirigé par Marine Le Pen, national-catholique ne font-ils pas des références au christianisme ? Que doit-on dire alors à propos des Allemands : l’Union Chrétienne-Démocrate d’Allemagne ou encore l’Union Chrétienne-Sociale en Bavière ? Pourrai-je oublier l’Espagne et l’Italie où parfois la ferveur catholique démesurée atteint son paroxysme par l’intolérance et la xénophobie ? Et l’église orthodoxe en Russie n’est-elle pas de plus en plus influente dans la vie politique russe? Avons-nous oublié la paroisse que George Walker Bush avait ouverte au sein même de la Maison Blanche pour faire l’éducation chrétienne de ses fonctionnaires ? Et les fanatiques sionistes en terre de Palestine, ne sont-il pas des religieux fortement représentés dans leur sphère politique ?
Même si quelques cons barbus extrémistes font de la provocation sous les yeux doux de la nahda …S’attaquer au jeu démocratique en disant clairement que le peuple tunisien s’est trompé, que le peuple peut être force d’inertie, que la société civile allait faire contrepoids aux forces qui viennent de gagner cette élection ne fait que compliqué plus la situation !!!
Les résultats de ces élections ont montré que la Tunisie ne se gouverne qu’au centre et dans le cadre d’un consensus sur le plus large dénominateur commun… !!! Je n’est pas peur des ses soi-disant salafistes ,wahbistes, extrémistes ..Et quand a la nahda jamais elle ne pourra gouverner toute seule ce pays … et croyez moi elle le sait!!!!!!!

Wajda ghanim et Tarik ramadan : Quand les Tunisiens font deux poids et deux mesures…




Le premier est salfiste , wahabiste ,terroriste , ignorant , le deuxième est un islamiste illuminé , philosophe , intéressant, ….Le premier a déclenché colère et dénigrement , le deuxième au contraire, respect et applaudissement … le premier a été écouter par des illettrés , le deuxième par des professeurs et intellectuels …le premier on écrit sur lui des articles dans les rubriques meurtres et accidents , le deuxième sur jet set magazine !!! Alors pourquoi ces deux poids et deux mesures ???
Certains vont me dire le premier a parlé de l'excision des femmes alors que le deuxième non ..Peut être !! Mais a mon avis ce n’est pas la vraie raison.. ! Car au fond les deux hommes ont un discours comparable ou homologue..Pour essayer de comprendre la raison j'en déduis les questions suivantes : Est-ce la langue ?Du fait que le premier parle l’arabe et le deuxième français? Est-ce d’où ils viennent, l’un vient de l’occident moderne et l’autre de l’orient arriéré …. ????Je sais pas ..en tous les cas pour finir je pose une dernière question : Est ce que nos jugements ne sont pas sélectives ?

jeudi 1 mars 2012

Combien sont-ils, les disciples du wahabisme en Tunisie ?

Combien sont-ils, les disciples du wahabisme en Tunisie ?
Dans l’islam, la liberté d’expression religieuse est une vaste notion. On peut dire qu’elle a les mêmes limites que la liberté d’expression dans les démocraties (autrement dit, il suffit qu’il n’y ait aucun blasphème.) La force d’une “école” (ou courant) dépend fondamentalement du nombre de disciples qu’elle réussit à rassembler autour de... l’idéologie qu’elle prône.
Les wahhabites en Tunisie sont probablement peu nombreux, par rapport à ceux qui se reconnaissent dans d’autres courants ou écoles islamiques modérés. Mais ceux que l’on entend le plus, allez savoir pourquoi, sont les premiers.
Il semble que l’une des conséquences de ce raisonnement soit que “la démocratie, ou la liberté d’expression génère des extrémismes !!!!

Certains « Bourguibistes »..

Certains « Bourguibistes »..sont finalement des salafistes !!!
Étymologiquement, le salafisme provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre ».
Être salafiste c’est affirmer vouloir la continuation sans changement d’une idéologie ou de principes qui proviennent d’un prédécesseur … d’un ancêtre !!!
Certains bourguibistes sont constamment tournés vers le passé. Ils vivent, pensent et raisonn...ent avec le passé … Ce n’est pas mal en soi !!Mais si nous y regardons de plus près, nous constatons que c’est une manière de se rassurer par rapport à un présent difficile à vivre. Or nous ne pouvons résoudre les difficultés du moment en nous absorbant dans la passé. Moi je dis : Gardons-nous d’idéaliser le passé et d’en faire une vache sacrée ! Et, entre nous, ce passé a-t-il toujours été idéal ? Notre mémoire n’est-elle pas sélective ?
Avec tout mon respect au Bourguibisme et son projet moderniste .

Je reste perplexe

Je reste perplexe face à des actions et réactions fondées essentiellement sur l’émotionnel et non sur le rationnel… Je reste perplexe face a cette confusion entre ce débat identitaire et la lutte de classes, ou prendre les injustices socio-économiques régionales pour des conflits idéologiques. !!! Manigances quand tu nous tiens !!! Tout cela chlingue … !!! Mil likher ….je le répète et je le répéterais sans cesse jusqu'à ce j’ai une réponse : A QUI ÇA PROFITE CE BORDEL ???