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vendredi 18 mai 2012

Question au tour du rôle des armées !

1-      L’armée Tunisienne marginalisée
Sous l’ère Bourguiba comme sous l’ère Bne Ali, l’institution militaire été marginalisée, banalisée, parquée à la queue du Pelton des préoccupations.
Est-ce par attachement à la paix ? A l’évidence le rêve enchanteur de la paix a toujours éperdument hanté le cœur des hommes.
Mais en Tunisie la suspicion et le procès d’intention sont les vrais mobiles de l’ostracisme qui frappent l’institution militaire.
      2- Le rôle joué par l’armée Tunisienne lors de la révolution
Avant tout il importe de se rappeler quelles pages magnifiques ont écrit et quels exemples sublimes, ont offert tant de martyrs de notre révolution.
  L’armée n’a pas trouvé meilleur vocation que de s’insérer, d’une manière naturelle dans le sacrifice de ces martyrs par sa cohésion, sa discipline  sa propension à l’action, organisé et méthodique.
L’armée s’est illustré encore une fois ou elle a eu à préserver l’ordre et la paix intérieure, par la protection de la nation. Mais cette fois ci elle s’est exprimée comme  jamais elle ne la fait dans le passé, par son refus de tirer sur le peuple en colère !
La subordination manifestée dont elle a fait montre jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie de l’état restitue magnifiquement son rôle de muraille de la nation ( الجيش سور للوطن ).
Cas de l’armée égyptienne : des faits moyens à prendre en compte :
1-      Il ne faut pas perdre de vue les bases fondamentales des réalités égyptiennes :
La menace israélienne, l’Egypte est le seul pays qui a édifié son traité de paix avec son voisin israélien sur la peur d’une reconquête du Sinaï par ce voisin malintentionné et belliqueux

2-      L’armée égyptienne assure un rôle important dans l’économie du pays, l’infrastructure urbaine et rurale (ponts, routes voie ferrés) est l’œuvre de l’armée
3-      La chute de Moubarak s’est effectuée sur la base d’un transfert de l’autorité ( de Moubarak au haut commandement des forces armées )
4-      L’usure des armés par le succession sans interruption de militaires a la tête de l’état (Neguib , nasser , sadate, moubarak) et on peut même dire (Tantaoui ) d’où le slogan : (كفاية). Le ras le bol anti militariste a éclaté au grand  jour.
Le service national :
Tous les pays ont connu le même dilemme :
-armée de conscription
-armée de métier
La première se fonde sur l’impôt du sang et le dévouement à la nation
La seconde s’explique par la sophistication de l’armement et de l’outillage milliaire
En Tunisie le service milliaire est considérer comme un devoir pour analphabètes et ruraux
En tous cas étrangers aux intellectuels et aux élites citadines
Plus encore l’adoption du service nationale et notamment l’instauration du régime affectation individuelle a dévalorisé le service milliaire et réduit  l’impôt du sang en simple payement d’une redevance monétaire sans valeur ni consistance.
 Béchir Ben Aissa : Colonel (retraité) .Vice président de l’Association des anciens officiers de l’armée nationale.
Ancien Directeur fondateur de l’Institut de la Défense nationale

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