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mardi 29 mai 2012

Le paradoxe salafiste en Tunisie : Quand le prisonnier devient bourreau !

Ils ont  la haine du présent, la nostalgie d’un âge d'or, la nostalgie du sacré, la censure des mœurs ! Leur souci commun est le refus du conformisme intellectuel, et la recherche de la pensée juste. Hier dans les prisons et les geôles, aujourd’hui libres !
Mais apparemment, libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour nous rendre moins libres! Libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour prendre leur revanche sur n’importe qui ! Libres « sous les yeux de ceux qui nous gouvernent » pour fabriquer des peurs collectives ainsi que la terreur sur une population toute entière. Finalement nos prisons nous ont fabriqué des bourreaux.
Quand un pays ou des groupes culturels sont soumis à des processus d'acculturation violents et répétitifs à travers leur histoire, deviennent un terreau propice à la fabrication des bourreaux. Une idéologie agit comme une acculturation violente, quand il n'y a plus aucun lien entre la culture d'origine et la culture nouvelle que l'on tente d'implanter. Bref  l’acculturation violente et répétée en Tunisie a  favorisé l'émergence d'êtres qui ne sont plus des humains, qui sont un pur fragment de négativité !
Le pire en ce moment c’est que ces bourreaux sont des enfants gâtés ! Jusqu’ou ? Jusqu’a quand ?

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